mercredi 27 juillet 2016

Saint-Etienne martyr

Il faudrait toujours laisser les crétins faire l'histoire.

Il est douteux que les glorieux combattants islamiques qui sont allés offrir la palme du martyr à un vieux prêtre de 86 ans à Saint-Etienne du Rouvray aient eu conscience que cette ville portait le nom du premier martyr de l'Eglise apostolique : Etienne. Lapidé par les juifs pour avoir confessé le nom du Christ, sous les yeux approbateurs d'un certain Saül, qui devait se convertir plus tard pour devenir saint Paul.

Le sang des chrétiens est une semence, disait Tertullien. Sainte Nathalie, que l'on fête aujourd'hui, a été elle aussi martyrisée par les musulmans dans l'Espagne du IXe siècle. Quelques siècles plus tard, l'Espagne était entièrement reconquise par les chrétiens.

Aujourd'hui, les fins stratèges de l'organisation islamique ont peut-être visé un peu à côté de la plaque. En tuant un brave prêtre qui, probablement, le dimanche précédent, faisait l'éloge de l'immigration et du vivre-ensemble, ils pensaient provoquer en France une guerre civile, en causant  une réaction identitaire, qui entraînerait en retour de nouveaux attentats, et ainsi de suite.

Mais le pire n'est jamais certain.

Un espoir me vient. Devant cet énième attentat, qui touche cette fois-ci un homme de Dieu : Et si la France se rendait enfin compte que L’Église catholique, dont elle était fille aînée, sans laquelle elle n'existerait pas, à laquelle elle doit ses plus beaux bâtiments, ses plus belles œuvres d'art, sa culture, son âme... Cette Église qu'elle a ensuite persécutée, niée, étouffée, comme un enfant teigneux et ingrat envers sa mère. Qui sait si la France ne va pas finalement se réveiller chrétienne, comme sortant d'une longue léthargie, se rendant enfin compte que le seul antidote contre les religions néfastes n'est pas la laïcité et encore moins le relativisme post-moderne, mais bel et bien le Christ ?

"Vous, les chrétiens, vous nous supprimez", aurait dit, d'après la presse, l'un des courageux guerriers de Mahomet. S'il parlait de suppression physique, il s'agissait certainement d'une plaisanterie, au vu des massacres continuels de chrétiens par ses semblables autour de la Terre. Mais s'il parlait de suppression morale, il avait sans doute raison. Non pas que les chrétiens suppriment les musulmans, mais plutôt que le Christ écrase le mensonge, tous les mensonges, au premier rang duquel cette fausse religion dont le seul but est de nier sa divinité et de ramener les hommes dans l'esclavage.

Pauvre de toi, Islam. En tuant, tu t'es tué toi-même.

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