samedi 25 janvier 2014

Dieudonné est un géant



Je n'ai pas grand chose à ajouter aux arguments des défenseurs de Dieudonné face à l'acharnement médiatique, politique, judiciaire et administratif que subit l'humoriste.

Je confesse pour ma part que je le trouve extrêmement drôle, sur tous les sujets, et que ses attaques contre la communauté qu'il ne faut pas nommer, même quand elles sont excessives (et parce qu'elles sont excessives) sont salutaires. 

Quand l'ambiance est étouffante, quand le Pouvoir cherche à culpabiliser tous les citoyens critiques en les traitant de fascistes, d'antisémites, de conspirationnistes ;

Quand le souvenir des persécutions nazies contre les juifs est ressassé en permanence au prétexte de devoir de mémoire, et que cette mémoire est instrumentalisée de manière scandaleuse pour justifier la mainmise d'une clique sur notre pays ;

Alors le fait d'entonner un "Shoahnanas" sur un air d'Annie Cordy n'est pas une insulte aux morts d'autrefois, c'est un rire énorme et libératoire qui balaie les Tartuffe d'aujourd'hui : "Tu me tiens par la Shoah, je te tiens par l'ananas" ! Tout est dit.

Le rire de Dieudonné est un rire d'ogre, qui n'a que faire des convenances et des circonvolutions hypocrites. On l'a comparé à Molière (*), je vois en lui un Gargantua tout rabelaisien, celui qui compissait abondamment la population parisienne :

"Quelques jours après qu'ilz se feurent refraichiz, il visita la ville, et fut veu de tout le monde en grande admiration, car le peuple de Paris est tant sot, tant badault et tant inepte de nature, qu'un basteleur, un porteur de rogatons, un mulet avecques ses cymbales, un vielleuz au mylieu d'un carrefour, assemblera plus de gens que ne feroit un bon prescheur evangelicque.

Et tant molestement le poursuyvirent qu'il feut contrainct soy reposer suz les tours de l'eglise Nostre Dame. Auquel lieu estant, et voyant tant de gens à l'entour de soy, dist clerement :

"Je croy que ces marroufles oulent que je leur paye icy ma bien venue et mon proficiat. C'est raison. Je leur voys donner le vin, mais ce ne sera que par rys".
Lors, en soubriant, destacha sa belle braguette, et, tirant sa mentule en l'air, les compissa si aigrement qu'il en noya deux cens soixante mille quatre cens dix et huit, sans les femmes et petiz enfans".
(Rabelais - Gargantua)

 (*) Les fâcheux tiqueront devant cette comparaison, qu'ils trouveront sans doute excessive ; ce à quoi il leur sera bien sûr rétorqué : Ferme-la. Physiquement.

samedi 11 janvier 2014

Et pendant ce temps, au ministère de l'Intérieur...


"Salut chéri, c'est 15 € la pipe et 30 € la quenelle..."
On comprend mieux pourquoi notre ministre de l'Intérieur Manuel Valls n'aime pas les quenelles de l'humoriste Dieudonné. Ce n'est pas parce que, en tant que "salut nazi inversé" (???), la quenelle rappellerait un régime autoritaire : M. Valls lui-même aime l'autoritarisme. La preuve, il interdit des spectacles et veut contrôler l'internet. Si c'est pas facho-nazi, ça, je vous demande bien ce que que c'est.

Ce n'est pas non plus parce que ce serait un geste "antisémite". Car il est on ne peut plus clair que cet antisémitisme, M. Valls et ses amis du Crif et de la Licra font tout pour le créer de toutes pièces, en désignant au pays entier les juifs comme une communauté surprotégée, omniprésente dans les médias, dans la classe politique et au Conseil d’État, et dictant sa loi à la république.

Tout comme ils cherchaient à créer de l'homophobie avec leur "mariage pour tous". Diviser pour mieux régner, et combattre des ennemis qu'on a créé soi-même. Orwell, si tu nous lis...

Bref en fait, si M. Valls n'aime pas les quenelles, c'est parce que ce geste scabreux évoquant une pénétration anale lui rappelle trop le bureau :


"Les scandales se suivent et se ressemblent étrangement, au Service de sécurité du ministère de l’Intérieur (SSMI). Jeudi, RTL a révélé qu’un adjoint de sécurité (ADS) de 23 ans avait été suspendu de ses fonctions. Le jeune homme, en marge de sa profession officielle, se prostituait de manière régulière (...)" (Le Parisien)

A minima, cet homme clé est soupçonné d'avoir foulé aux pieds le code de déontologie de sa profession, qui stipule que « le fonctionnaire de police ne se départit de sa dignité en aucune circonstance ». C'est pourtant ce que Philippe D. a fait, à plusieurs reprises, en se livrant à des pratiques scatologiques, diffusées sur Internet". (Le Parisien)

Il y a des flics bien singuliers (comme disait l'autre).

Quand même.




samedi 4 janvier 2014

A l'attention de la LICRA



Puisque l'heure est au charcutage a posteriori des documents historiques pour satisfaire à la bien-pensance moderne, il me semble de mon devoir de citoyen de signaler à mon tour un ouvrage délictueux. Bien qu'ayant été écrites par une personne d'origine juive en pleine seconde guerre mondiale, et bien qu'elles soient issues de l’œuvre philosophique la plus profonde et la plus exigeante du XXe siècle, il serait dommage que ces lignes restent ignorées de la Nouvelle Anastasie :



"Dieu a fait à Moïse et à Josué des promesses purement temporelles à une époque où l’Égypte était tendue vers le salut éternel de l'âme. Les Hébreux, ayant refusé la révélation égyptienne, ont eu le Dieu qu'ils méritaient : un Dieu charnel et collectif qui n'a parlé jusqu'à l'exil à l'âme de personne (...). Il n'est pas étonnant qu'un peuple d'esclaves fugitifs, conquérants d'une terre paradisiaque aménagée par des civilisations au labeur desquelles ils n'avaient eu aucune part et qu'ils détruisirent par des massacres, - qu'un tel peuple n'ait pu donner grand-chose de bon. Parler de "Dieu éducateur" au sujet de ce peuple est une atroce plaisanterie.
Rien d'étonnant qu'il y ait tant de mal dans une civilisation - la nôtre - viciée à sa base et dans son inspiration même par cet affreux mensonge. La malédiction d'Israël pèse sur la chrétienté. Les atrocités, l'Inquisition, les exterminations d'hérétiques et d'infidèles, c'était Israël. Le capitalisme, c'était Israël, notamment chez ses pires ennemis.
(...)
Israël. Tout est souillé et atroce, comme à dessein, à partir d'Abraham inclusivement (sauf quelques prophètes). Comme pour indiquer tout à fait clairement : Attention ! là c'est le mal !
Peuple élu pour l'aveuglement, élu pour être le bourreau du Christ.

Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. Leur part dans le christianisme a fait de la chrétienté une chose déracinée par rapport à son propre passé. La tentative de réenracinement de la Renaissance a échoué parce qu'elle était d'orientation antichrétienne. La tendance des "lumières", 1789, la laïcité, etc., ont accru encore infiniment le déracinement par le mensonge du progrès. Et l'Europe déracinée a déraciné le reste du monde par la conquête coloniale. Le capitalisme, le totalitarisme font partie de cette progression dans le déracinement ; les antisémites, naturellement, propagent l'influence juive. Mais avant qu'ils déracinent par le poison, l'Assyrie en Orient, Rome en Occident avaient déraciné par le glaive".

(Simone Weil, La pesanteur et la grâce).

Messieurs les censeurs, à vos ciseaux !